C’est fini pour l’hiver
C’est fini pour l’hiver
C’est fini pour l’hiver
mercredi, 27 février 2013
Nous nous retrouvons Patrick, José et moi sous un généreux soleil.
Mais le recycleur n’est pas étanche malgré une vérification la veille. Après moult recherches nous constatons que c’est la BOV qui laisse passer de l’air en position CO. Tant que je resterai en fermé ça ira, alors allons-y !
Patrick et José s’occupent de tout amener au bord du siphon pendant que je m’équipe. Patrick doit ensuite partir et José se propose de rester malgré le travail qui l’assaille; il va donc passer le reste de sa journée entre devis, problèmes de chantier à résoudre bras tendus dans la cavité pour choper le réseau… et une énorme aide pour tout remballer le matos.
L’eau est un peu chargée, le courant compatible avec une grosse plongée, et le propulseur est plus que souhaité ! Je me flingue légèrement une oreille en descendant un puits tracté tête en bas mais ça va.
Parvenu à mi-faille, je retrouve le chantier de la fois passée en pire : câble détaché en boucle, fils enchevêtrés qui remontent, ayant même partiellement emprisonné mon bloc de sécurité. Je cisaille et coupe à tout va et fais aussi un tas avec une pelote que je cache sous des pierres pour une prochaine fois. Ne reste qu'un fil noirci en paroi bien tendu et la suite du câble en assez bon état sur le fond.
En bas de faille, rebelote : les différents fils sont revenus en arrière et décrivent de larges boucles. Je découpe le tout mais c'est trop le bordel pour tirer du fil en même temps, tant pis. Après avoir nettoyé le cheminement de la faille horizontale je descends en bas de celle-ci pour virer les fils posés au sol. C'est à ce moment que mon propulseur se met accidentellement en marche en direction du fond : juste le temps de me bloquer en opposition avec les jambes et j'attends de viser juste pour saisir la toupie au bon moment afin de la stopper, un seul fil ayant été passagèrement pris dans l'hélice. Je continue à faire des spaghettis jusque dans la remontée de la faille où les fils semblent tenir.
Vu qu'avec José nous avions convenus de 150' de plongée et qu'il s'est passablement écoulé de temps je retourne un peu frustré.
Je sors à 160' mais ressens un léger bends, probablement du aux efforts avec les bras au fond. Le temps de laisser à José les blocs de sécurité ramenés à cause du redoux annoncé, je rajoute un peu plus de 20'. Grâce à la tyrolienne, la sortie du matos est facilitée même si José dégustera pour accrocher les 20 l. Ensuite, bistrot !
Deux jours plus tard, suite au soleil et aux températures positives, le débit de la source commence à augmenter.
Reste plus qu’à déséquiper et à mettre tout le matériel à l’abri des crues.
Le parking était dégagé pour nous accueillir