Stéphane, Gigi et Michaël discute de l’expédition.
Le 7 juillet à 11:30, Luigi, Stéphane et Michaël sont partis pour une pointe au S6.
La descente vers le siphon
Le départ
Stéphane, Gigi et Michaël discute de l’expédition.
Le 7 juillet à 11:30, Luigi, Stéphane et Michaël sont partis pour une pointe au S6.
La descente vers le siphon
Le départ
Equipé d’une gopro, Michael et Stéphane ont pu réaliser quelques films du siphon du Désespoir et des galeries qui mènent à la Salle du Millénaire.
Grâce à un patient travail de Stéphane, quelques photos ont pu être extraites du film.
Récit de Gigi
« Le sixième siphon a la même forme que le Désespoir, avec une petite différence : il est au moins deux fois plus grand. La crainte est grande que le siphon devienne très profond, ce qui est limitatif avec des bouteilles remplies de 40% de nitrox. Le choix du nitrox à 40% était basé sur les quatre siphons précédents. L’oxygène supplémentaire aiderait aux plongées s’il y avait un problème avec le recycleur.
La plongée dans le sixième siphon fut une première reconnaissance intéressante, qui nous a coupé les jambes, comme cela arrive souvent quand on est optimiste et qu’on se laisse emporter par l’enthousiasme, mais qui nous permettra de réfléchir et de développer une meilleure technique pour les explorations futures.
Nous avons atteint une profondeur de 30 m à 40 m de l’entrée ce qui, ajouté aux 100 m de la dernière sortie, ajoute 140 m de développement à cette incroyable et gigantesque grotte ».
Une coupe développée de la grotte de Vallorbe (réalisée par Rémy Wenger) Vallorbe_Etat_2021

Déballage entre le S4 et le S5

Entre le siphon 4 et le 5. A chaque fois, il faut mettre le matériel dans le sac, le porter, et ensuite au bord du siphon procéder à une vérification complète du recycleur.

Sortie du S5 vers le fond !

Le 6eme siphon contemplé par Stéphane (photos de Gigi et Stéphane)
Avec le soutien des grottes de Vallorbe
Récit de Gigi : traduit avec deepl
Le 24 octobre, je suis retourné à la grotte de Vallorbe, théâtre de plus de trente ans d’exploration. J’ai commencé à accompagner Jean Jacques Bolanz entre les différents siphons (c’était très dur à l’époque). Pendant que Jean Jacques plongeait dans le quatrième siphon j’ai trouvé le quatrième siphon bis qui avec les explorations d’il y a 4-5 ans semble suivre l’axe principal de la grotte.
En compagnie de Stéphane, nous sommes retournés sur mes traces. Pour l’instant nous avons exploré 100 m de nouvelles galeries et tout est prêt pour une prochaine visite. Nous sommes restés 16 heures à l’intérieur de la grotte. Au cours des mois précédents, Stéphane et Michael ont préparé les bouteilles de secours aux points cruciaux. Un grand groupe de spéléologues s’est relayé pour aider à transporter les matériaux jusqu’au premier siphon, le Désespoir.
Un croquis d’exploration de Luigi
Les bateaux sont prêts, la pompe fonctionne, seul le cavelink est un peu récalcitrant. Vu la météo positive on démarre une série d’explorations dès ce week-end pour une bonne semaine.
Durant l’été, Michaël et Stéphane ont profité de la moindre fenêtre météo pour réaliser quelques expéditions post Désespoir… Portages de bouteilles, photos…
La météo n’a pas été clémente cet automne. Et quand la météo va, c’est la Covid qui bloque les expéditions.
Stéphane et Michael ont effectués plusieurs plongées du Désespoir et ont pu déposer du matériel (des bouteilles) au siphon de l’Obstination.
Ci-dessous une vidéo du départ de la préparation de Stéphane à la plongée.
Puis ce fut la récupération du matériel, suite à une crue au siphon du Désespoir. Presque tout est ok.
Un week-end de récupération du matos, l’occasion pour Nicole et Rolf de faire une magnifique photo du siphon du Désespoir.
Et à la fin la mise en sécurité du matériel et des bateaux.
De nouvelles explorations sont prévues en 2021
La sécheresse était là : Michael et Stéphane aidés de quelques porteurs motivés ont passés plusieurs fois le siphon du Désespoir et ont apportés du matériel jusqu’au siphon de l’Obstination.
La progression se fait avec une petite bouteille d’oxygène et un masque léger pour respirer.
Gigi est arrivé le mardi 22 et effectue un premier portage au Siphon du Désespoir. Le soir, d’autres spéléos apportent le reste du matériel. La première est fixée au mercredi.
Il a beaucoup plus pendant la nuit, et le mercredi il est décidé de renoncer à la pointe. Les plongeurs assisté de Gérald vont chercher deux recycleurs et mettre le matériel à l’abri.
C’est surtout le vendredi que la pluie va tomber avec force. La crue arrive le vendredi soir vers 11 heures. Le siphon des blocs 2 monte en une 1 heure de 8 m !

La courbe des crues à la source et au S2. Est-ce que la pompe fonctionne ?

Une Sherpa au Siphon du Désespoir (mardi soir)
La partie touristique en crue (archives)

L’accès est bloqué (archives)
ça y est ! Stéphane et Michael, aidé de Arno commence les plongées au siphon du Désespoir.
L’équipement du siphon est rondement menée, câble acier tout neuf, et les deux complices peuvent progresser vers le siphon de l’Obstination. 
La descente vers le lac du Désespoir (photo Arno depuis le bateau)

On plonge (photo de Arno)
De l’autre coté, une mesure du taux d’oxygène donne 14%. Stéphane et Michael portent chacun une bouteille vers le siphon de l’Obstination. Ils vont ressentir des problèmes de manque d’oxygène.
Quelques explications sont proposées dans une communication du congrès national de la SSS à Interlaken Sinterlaken Deriaz oxygène
Les plongeurs décident de sursoir aux expéditions de portage, le temps de mettre au point une alimentation autonome en oxygène, pour faciliter la progression en post-siphon. Les plongées reprendront au début août.